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L’association de ces deux pratiques a pour point central l’engagement de la perception du spectateur. Celle-ci est sollicitée de façon primitive et individuelle : cette installation met face à la perception subliminale de l’image.

D’un côté, l’hyper-connectivité du réseau téléphonique, rendue à travers un conte mettant en exergue les expériences partagées à la fois par le spectateur présent et par le spectateur convoqué dans la pièce.

De l’autre, une pierre brute, isolée, dotée d’une autorité propre, destinée à activer, elle aussi, un besoin archaïque de fiction.

L’installation des pièces et la composante chorégraphique de la pierre en font deux éléments dialoguant dans l’espace concis où elles se voient cohabiter.

Au contact quotidien de ces deux installations, une image mentale s’étoffe : la messagerie et la pierre étant chaque jour en évolution dans l’espace. Ces esthétiques tirent leurs forces d’une épuration des moyens plastiques, facilitant l’approche par le spectateur. Leurs réceptions se constituent au travers du tissu quotidien déterminant le rapport aux choses et aux événements.

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